Projet TERCO2 : empreinte carbone des stratégies de terrassement

Projet TERCO2 – Empreinte carbone des stratégies de terrassement Page 96 sur 107 Figure 45. Comparaison des scenarii 6a et 6b. Nota – aide à la lecture : les émissions de GES de chaque scénario se lisent sur l’axe des abscisses Le graphique permet de représenter deux courbes sur la même figure : - Courbe vert kaki : pour une distance de transport sur chantier (déblai --> merlon paysager) du scénario 6a lue sur l’axe des ordonnées côté gauche, la courbe vert kaki indique en abscisse les émissions de GES correspondantes. - Courbe vert clair : pour une distance de transport sur route (déblai --> dépôt paysager) du scénario 6b lue sur l’axe des ordonnées côté droit, la courbe vert clair indique en abscisse les émissions de GES correspondantes. Ce graphique amène deux conclusions : - Toutes choses égales par ailleurs et pour une même distance de transport, le transport sur chantier avec des tombereaux articulés émet significativement plus de GES que le transport sur route (environ 5 fois plus). Néanmoins ce chiffre est à relativiser, car les distances de transport par tombereau articulé sont généralement courtes, tandis que les distances de transport sur route par semi-remorques sont élevées. - L’empreinte carbone d’un projet de terrassement peut être significativement réduite si l’on dispose d’aires de dépôt à proximité des déblais, notamment en merlon paysager le long de l’infrastructure . Cela permet également de mieux intégrer l’infrastructure dans le paysage et il faut donc favoriser cette pratique chaque fois que cela est possible, en particulier pour les chantiers fortement excédentaires en matériaux ou réalisés dans des terrains ou à des périodes ne permettant pas une bonne réutilisation des matériaux.

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