Projet TERCO2 : empreinte carbone des stratégies de terrassement

Projet TERCO2 – Empreinte carbone des stratégies de terrassement Page 55 sur 107 Les journaux de chantier de la LGV SEA par l’entreprise Valerian ont été analysés (plus de 1000 journaux). En isolant les données pour lesquelles un seul type de camion a été utilisé, on a d’abord étudié les vitesses moyennes (pauses chargement / déchargement / attentes incluses) en fonction de la distance de transport (déblai – remblai), et en faisant les hypothèses de camions chargés à leur capacité maximale avec une densité de 1.7 t/m 3 . On obtient le graphique suivant : Figure 21. Vitesse moyenne de transport sur chantier en fonction de la distance déblai – remblai en intégrant les pauses (LGV SEA, données Valerian) On observe : - Une forte variabilité dans les vitesses moyennes, y compris pour des distances de transport identiques - Une tendance à l’augmentation de la vitesse moyenne lorsque la distance de transport augmente (ce qui s’explique par le fait que les temps de chargement / déchargement / attente pèsent moins lourd dans le calcul de la moyenne). En faisant la moyenne par type de camions (lorsque le nombre de données est jugé significatif), on obtient les valeurs suivantes : Type de camions Tombereau 4x4 CU 55t Tombereau 4x4 CU 38t Tombereau articulé 6x6 CU 45t Tombereau 6x6 CU 39t Camion 8x8 Vitesse moyenne (km/h) 8,1 5,7 6,1 7,3 9,1 Tableau 18 – Vitesses moyennes de transport sur chantier (LGV SEA, données Valerian) On trouve des vitesses moyennes proches de 7.5 km/h pauses incluses, ce qui correspond à l’hypothèse de rendement utilisée pour convertir les consommations horaires en FE ramenés au m 3 .km (30 minutes de chargement / déchargement / attente et 30 minutes de transport effectif avec une vitesse moyenne de 15 km/h).

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