Projet TERCO2 : empreinte carbone des stratégies de terrassement

Projet TERCO2 – Empreinte carbone des stratégies de terrassement Page 10 sur 107 D’après l’étude de la FNTP, la répartition des émissions au sein de la construction est représentée sur la Figure 2 c i- dessous. Figure 2. Répartition des émissions de GES par poste – phase construction Les deux principaux postes d’émissions sont : - La production des matières premières ainsi que le changement d’affectation des sols : à hauteur de 54% ; - L’utilisation d’énergie pour les véhicules et engins de chantier : à hauteur de 25%. Les émissions de GES proviennent en majorité de la combustion des hydrocarbures : gazole routier et non routier. Ces deux postes ont été particulièrement étudiés dans le cadre du projet TERCO2. 1.2 Contexte du projet et partenaires Le projet TERCO2 est né du constat que les terrassements constituent une part importante des émissions de Gaz à Effet de Serre (GES) d’un chantier d’infrastructure linéaire, mais que la contribution carbone des différentes activités ou options techniques était mal maîtrisée par les acteurs de la profession. En effet, si les enjeux techniques et économiques de différentes solutions constructives sont bien connus, leurs impacts en termes d’émissions de GES le sont beaucoup moins. Pour réduire l’impact sur le changement climatique des chantiers de terrassement, il faut pouvoir évaluer les émissions de GES générées pour chaque solution technique retenue. L’enjeu du projet est d’améliorer et de diffuser la connaissance sur les émissions de GES des activités de terrassement pour que l’ensemble des acteurs du domaine puissent identifier rapidement et simplement les techniques les moins émettrices de GES et in fine promouvoir systématiquement les solutions les moins impactantes. Dans ce contexte, EGIS en collaboration avec Valérian (Groupe Spie Batignolles) et Eiffage a été sélectionné par l’Appel à Projet 2021 de la fondation d’entreprise FEREC (Fondation d’entreprise recherche collective pour la construction et les infrastructures). A ce titre, Egis bénéficie d’une subvention de cofinancement. Le projet est issu d’une recherche collaborative. Il a été mené par Egis qui s’est appuyé sur l’expérience des entreprises Valérian et Eiffage, qui ont participé via des réunions régulières et la transmissions de leurs données issues de chantiers de terrassement.