Détection de fuites dans les réseaux d'eau souterrains à partir d’images RADar et InfraRouge RADIR

Détection de fuites dans les réseaux d’eau souterrains à partir d’images Radar et Infrarouge Page 17 sur 22 Lauréat de l’appel à projets 2023 Fondation FEREC « Infrastructures et gestion des eaux » caméra IR pour enregistrer le processus de fuite en haute résolution. Ces données peuvent fournir un moyen de comprendre l’influence de l’eau sur l’évolution des signaux et des images : (i) les décalages des pics liés au mouvement de l’eau et à la déconsolidation du sol, et (ii) le contraste de température créé par l’eau dans les pores du sol et le processus d’évaporation. Ces conclusions peuvent nous aider à comprendre les anomalies dues à la fuite d’eau dans les images radar et IR dans un cas à plus grande échelle. Analyse des fuites d'eau dans un modèle de chantier échelle 1 Le Centre d’ Etude et de Recherche (CER) du Cerema Normandie Centre a construit deux tranchées pour observer l es fuites à l’échelle 1. La taille du site est de 8 x 5 m 2 . La structure, la position des tubes (PVC Φ = 100 mm) et les trous dans les tubes pour créer des fuites sont présentés sur la Figure 12. La différence entre les deux tranchées est le débit de la fuite : la tranchée 1 a un tube avec trois trous autour du tube et la tranchée 2 a un tube avec un seul trou. Pour créer une tranchée qui puisse simuler la fuite à long terme, nous avons utilisé des couches de carton et de granulats de caoutchouc (delta gom) sous la couche du sable. Quand la fuite a lieu, ces deux couches peuvent bien se saturer et elles ne peuvent pas supporter toute la masse de la tranchée, ce qui provoque alors des dommages structurels dans la tranchée. Figure 12 Structure et photo des tranchées Le géoradar utilisé dans cette étude est un GPR commercial (SIR 4000). La fréquence centrale de l'antenne est de 900 MHz. Pour mesurer les fuites dans les tranchées, nous avons d'abord bien rempli d'eau les deux tubes. Après 30 minutes de stabilisation, nous avons fait une acquisition par géoradar le long du tube. Nous avons effectué 11 balayages du GPR chaque jour et la durée de l'observation a été de 5,5 jours. Les B-scans obtenus sont présentés sur la Figure 13 (a) et (b).

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