Performances Environnementales des Ouvrages Géotechniques sur leur cycle de vie (PEOGEO)
51 Figure 22 Comparaison des scenarios sur 14 catégories Afin de connaitre plus clairement et précisément la contribution de chaque étape du cycle de vie de la PTC, l'histogramme suivant (Figure 23) donne les résultats de manière exhaustive. En général, nous pouvons observer les mêmes résultats que le graphique radar ci-dessus, c'est-à-dire que l'impact environnemental causé par le matelas granulaire pour la plupart des catégories est plus élevé, à l'exception de quatre aspects tels que le changement climatique et l'utilisation des ressources en eau. A partir de la contribution observée de chaque sous partie, on peut remarquer les points importants suivants : Pour le matelas granulaire, le transport contribue de manière significative à chaque catégorie d’impact. La plupart des catégories dépassent 50 % (telles que l'acidification, le changement climatique, la toxicité humaine et 10 autres catégories) et certaines catégories atteignent même 80 % (destruction d’ozone). Dans le cas du matelas traité, le ciment a un impact important dans la plupart des catégories du fait des quantités importantes utilisées, à l'exception de la catégorie destruction d’ozone. Pour cette catégorie, l’analyse de contribution des substances montre que le bromotrifluorométhane a un impact significatif (environ 83%). Les quantités émises sont de 6.24*10 E -9 kg CFC-11 pour 1 kg de ciment par apport à 5.35*10 E -8 kg CFC-11 pour 1 kg de chaux), soit quasiment un facteur 10 (Chaux>>Ciment). Pour le scenario avec 3% de ciment, bien que la quantité de ciment soit 1.5 fois supérieure à celle la chaux, la contribution de la chaux à la catégorie destruction d’ozone est quand même plus important que le ciment. Dans la plupart des cas, au fur et à mesure que la proportion de ciment augmente, l'épaisseur de la PTC s'amincit, et l'impact environnemental diminue, sauf pour ‘l'eutrophisation, eaux douces’.
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