Performances Environnementales des Ouvrages Géotechniques sur leur cycle de vie (PEOGEO)
17 données utilisées étaient l’ Inventory of Carbon and Energy (ICE), US LCI Database, Gabi professional database, IBO database et autres. 4 articles n’ont pas précisé leur source de données ICV. Logiciel Le logiciel le plus utilisé était SimaPro (10 articles), suivi par OpenLCA (4 articles) et Gabi (3 articles). Les autres études n’ont pas utilisé un logiciel ou bien n’ont pas précisé le logiciel utilisé. B. Résumés des études Les paragraphes suivants reprennent les différentes études mentionnées précédemment en résumant les enseignements pour trois types d’ouvrage souterrains : les murs de soutènement, les fondations et les améliorations de sol. Les principales conclusions sont données en fin de section pour chaque type d’ouvrage. L’annexe 2 fournit également une synthèse de chaque étude : unité fonctionnelle, limites du système, base de données, méthode d’analyse de l’impact, catégories d’impact considérées, et logiciel utilisé. a. Murs de soutènement Plusieurs études ont abordé les murs de soutènement. Plus spécifiquement, les sujets étudiés étaient les différents types de mur, la sensibilité à la hauteur et les propriétés du sol et du remblai. Damians et al. (2016) évaluent quatre options de murs de soutènement qui remplissent la même fonction, du berceau à la fin du chantier. Les murs sont de types conventionnels murs-poids et béton armé, ainsi que des murs en terre armée (MSE) construits avec des options de renforcement de sol en acier et en polymère. Les analyses ont porté sur des murs construits à quatre hauteurs différentes : 3, 5, 10, et 15 m. L'étude conclut que, pour toutes les hauteurs de murs, les solutions de murs MSE ont des impacts environnementaux plus faibles que les murs-poids et les murs béton armé. D’autre part, plus la hauteur augmente, plus l'avantage environnemental des murs MSE s'accroît. La meilleure performance en termes d'impact environnemental des solutions MSE par rapport aux autres solutions de murs s'explique par l'utilisation de sol comme principal composant structurel au lieu du béton, et par le fait que moins d'acier est nécessaire. Pons et al. (2018) comparent les impacts environnementaux causés par quatre types de murs de soutènement (murs poids, en béton-armé, en gabions et en maçonnerie) de différentes hauteurs (1, 2, 3, 4, 5 et 6 m). Les résultats montrent que les murs en béton produisent généralement plus d'impacts que les murs en pierre. Toutefois, pour un mur de hauteur comprise entre 1 et 3 m, les murs-poids restent compétitifs par rapport aux murs enmaçonnerie et en gabions pour la plupart des catégories de dommage, à l'exception des dommages sur les écosystèmes. Pour cette dernière catégorie, c’est le volume de béton nécessaire à la construction qui explique l’impact plus grand des murs-poids. Pour les murs en béton, les murs-poids ont moins d’impact que les murs en béton armé pour une hauteur de 4 m, qui est la hauteur habituelle pour l'utilisation de murs en béton armé, au lieu des murs-poids. Du point de vue environnemental, la hauteur minimale pour l'utilisation des murs en béton armé devrait plutôt être de 4,5 m. Giri et al. (2015) présentent la performance environnementale de deux structures alternatives de mur de soutènement : le mur de soutènement en béton armé et le mur en terre armée (MSE) sur leur période de cycle de vie respective. Il a été constaté que dans le cas d'un mur en béton armé, le béton est le principal
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