Performances Environnementales des Ouvrages Géotechniques sur leur cycle de vie (PEOGEO)

11 Toxicité humaine, cancer CTUh Toxicité humaine, cancer – substances inorganiques CTUh Toxicité humaine, cancer – métaux CTUh Toxicité humaine, cancer – substances organiques CTUh Toxicité humaine, non-cancer CTUh Toxicité humaine, non-cancer – substances inorganiques CTUh Toxicité humaine, non-cancer – métaux CTUh Toxicité humaine, non-cancer – substances organiques CTUh Radiation ionisante kBq U-235 eq Utilisation du sol Pt Appauvrissement de la couche d’ozone kg CFC11 eq Particules Augmentation maladies Formation d’ozone photochimique kg NMVOC eq Utilisation de ressources, fossiles MJ Utilisation de ressources, minéraux et métaux kg Sb eq Utilisation d’eau m 3 priv. Interprétation L'interprétation a pour objectif d'identifier les étapes du cycle de vie sur lesquelles intervenir pour réduire des résultats d'une ACV porte sur chaque phase de l'ACV. Elle vise également à déterminer les paramètres clés, à tester la robustesse des résultats de l'analyse ainsi qu'à estimer les incertitudes. Limites et potentialités d’une ACV En tant qu’outil d’évaluation environnementale, l’ACV est une méthode holistique permettant de comparer des scénarios entre eux. La méthode est transparente tant que les hypothèses sous-tendant l’analyse sont clairement spécifiées et testées dans le cadre d’études de sensibilité. En particulier les choix effectués lors de la délimitation du système, en matière d’allocation, les valeurs des paramètres clés doivent être explicités. La dimension multicritère, très intéressante en terme analytique, peut se révéler complexe lorsqu’il s’agit de traduire l’évaluation à l’échelle décisionnelle, qui favorise un transfert d’information succincte. Cette simplification de l’information repose également souvent sur des pondérations qu’il est nécessaire de préciser. L’ACV est une méthode en plein développement, tout particulièrement en matière de bases de données d’inventaire et de méthode d’évaluation de l’impact environnemental. Cela implique des innovations constantes d’indicateurs d’impact, de prise en compte des variabilités spatiales et temporelles, de territorialisation des flux ou des facteurs de caractérisation, entraînant des mises à jour fréquentes. Enfin, les aspects économiques et sociaux ne sont pas évalués et peuvent faire l’objet d’une analyse complémentaire, sous réserve d’une démarche cohérente avec l’évaluation environnementale. L’analyse du cycle des coûts (Rebizer 2002) et l’analyse sociale du cycle de vie (UNEP 2009) peuvent être utilisées. Les aspects normatifs et réglementaires spécifiques aux infrastructures et ouvrages du génie civil, sont abordés dans la partie synthèse.

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