Fondation Ferec - La transition de l'eau dans les chantiers de Travaux Publics

La transition eau dans les chantiers de travaux publics 44 3.1. Principaux bénéfices et risques identifiés Les bénéfices pour l’environnement sont : ▐ La protection de la ressource en eau et une meilleure résilience en cas de stress hydrique : le recours à l’eau de pluie permet de faire de l’économie d’eau lorsqu’elle est utilisée en substitution, notamment en cas de tension sur la ressource Pour certaines entreprises de TP , cette initiative s’inscrit dans une politique de transition écologique ou de développement durable dans le cadre de la Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) . Elle contribue à promouvoir des actions environnementales à l’égard du client et des territoires. Elle pourra également être comptabilisée dans le reporting extra-financier dans le cadre de la CSRD pour les entreprises qui y sont soumises. Les bénéfices économiques sont : ▐ La réduction des dépenses du coût d’achat d’eau potable et la réduction de la taxe d’assainissement pour l’e ntrepris de TP, à mettre en perspective avec les dépenses d’ investissement et d’exploitation liés à la réutilisation des eaux de pluie ; ▐ Le maintien ou le développement de l’activité sur des territoires en tensions ou touchés par la sécheresse, par exemple dans le cas des sites soumis aux arrêtés sécheresse Les bénéfices d’ordre social sont : ▐ Lemaintien des emplois grâce à la pérennisation de l’activité. L’ intérêt pour les territoires est de faire de la gouvernance de l’eau un levier pour préserver la ressource en eau. Les comités eau, les comités de bassin, les syndicats de gestion des eaux, sont autant d’institutions qui se font le relaie des initiatives portées à l’échelle du territoire et des acteurs économiques. Ces initiatives sont connues et développées à travers les partenariats de projet sont présentés dans les Projets de Territoire pour la Gestion de l’ Eau. ▐ L’image positive pour les porteurs de projet Concernant les risques communs aux usages des eaux de pluie, nous reprenons le constat de l’ASTEE : « Du point de vue environnemental, pour le soutien de l’étiage, il est à noter que la baisse du débit des cours d’eau ne permet plus d’assurer un débit minimum » (ibid.). La réduction des débits liés aux rejets des eaux de pluie qui ne se font plus dans le milieu récepteur peut donc générer une réduction de la qualité et de la quantité des habitats pour les