Fondation Ferec - La transition de l'eau dans les chantiers de Travaux Publics
La transition eau dans les chantiers de travaux publics 42 prélèvements. Cette méthode s’intéresse en outre à la diminution de la demande qui pèse sur le réseau d’assainissement. La quantité d’eau prélevée correspond au volume d'eau douce extrait définitivement ou temporairement d'une source souterraine ou de surface et transportés sur leur lieu d'usage. La quantité utilisée par poste correspond au volume utilisé pour chaque usage industriel et de processus en eau sur le chantier. La quantité d’eau rejetée correspond à la différence entre l’eau prélevée et l’eau absorbée ou évaporée. Le rejet est important à évaluer dans la mesure où les collectivités peuvent imposer une redevance assainissement pour les eaux collectées rejetées au réseau d’assainissement. La quantité d’eau récupérable correspond au volume d’eau récupérable à partir des toitures identifiées pour collecter les eaux de pluie. Figure 16. Schéma du processus d'évaluation du potentiel de substitution en eau des chantiers de travaux publics par type de chantier La première étape consiste à évaluer la quantité d’eau récupérable . Elle peut, dans une première approche, être un simple produit entre les surfaces de ruissellement disponibles de l’entreprise ou à proximité du chantier (à l’exception des sols) et la pluviométrie de la région sur la saison ou le mois identifié. La seconde étape consiste à évaluer la quantité d’eau prélevée par les activités de l’entreprise et la quantité d’eau de pluie récupérable. Elle peut être suivie de plusieurs manières, selon les chantiers : à partir des relevés des factures d’eau du chantier, en l’évaluant par les débits des machines et le volume des chantiers, en relevant la consommation directement sur le chantier ou en suivant le nombre de rechargement des réservoirs des engins par exemple. Volume d’eau de pluie récupérable Etape intermédiaire pour affiner l’analyse sur les v olumes d’eau Volume d’eau potable prélevée Rejet (réseau, milieu) Consommation par poste (poste avec des contraintes en termes de qualité d’eau, autre ) Potentiel de substitution Part d’eau potable substituable par de l’eau de pluie
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