Optimisation et performance d’un procédé d’élimination des micropolluants

9 3. Etude n°1 : Revue de conception L’objectif de cette étude n°1 est de réaliser une revue de la conception du procédé et de proposer des axes d’optimisation. La finalité est de remettre une note de synthèse indiquant : - Les recommandations d’utilisation, - Les limites potentielles du système, - Les axes d’améliorations pressenties, - La faisabilité d’essais en laboratoire pour l’évaluation des performances, - Un protocole d’essais à l’échelle laboratoire. 3.1Procédé 3.2 Les spécificités techniques du procédé L’originalité du procédé repose sur plusieurs éléments : - utilisation du charbon actif en poudre - mise en œuvre d’une cuve préalable avec injection de CAP neuf sur un temps de contact court, - dissociation des étapes d’injection du CAP et du floculant pour éviter le phénomène de recouvrement de la surface du charbon actif pour le floculant. La mise en œuvre dépend de la nature de l’eau brute. Selon le brevet, si l’eau provient d’une ressource souterraine, le procédé peut être directement mis en œuvre, suivi d’une filtration sur sable ou d’ultrafiltration membranaire. Dans le cas où l’eau brute est une eau de surface, une première étape de clarification est nécessaire : coagulation, floculation, séparation et filtration. Puis, le procédé est complété d’une filtration sur sable ou d’ultrafiltration membranaire. Les étapes de traitement du procédé sont les suivantes : : - Le CAP « neuf » est préparé sous forme de barbotine dans une cuve dédiée. Pour un meilleur mouillage du CAP, du chlorure ferrique est employé. Ainsi le chlorure ferrique a plusieurs rôles : apporter son acidité pour la préparation du CAP et éviter la carbo natation des canalisations d’injection, renforcer ses capacités d’adsorption et apporter ses propriétés coagulantes pour la première étape de traitement, - Dans une première cuve, l’eau est traitée par la barbotine de CAP additionnée de chlorure ferrique. C’est une étape de coagulation mais aussi de piégeage des micropolluants, - Puis, l’eau coagulée déborde dans une deuxième cuve où est recirculé du CAP coagulé issu du fond du décanteur lamellaire situé en aval, - Une troisième cuve permet de floculer l’eau par injection d’un polymère,

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