Optimisation et performance d’un procédé d’élimination des micropolluants
PC003 80 théoriques en micropolluants de 4 µg/L et 4 0 µg/L respectivement. En réalité, les concentrations étaient de 4 ,29 µg/L pour 4 µg/L et 33,6 µg/L pour 40 µg/L. Les résultats d’analyse montrent que les valeurs des concentrations des quatre PFAS dans l’eau d’entrée sont proches des valeurs cibles. Néanmoins, des fluctuations supérieures à 10% des valeurs cibles sont constatées sur la concentration d’entrée du PFOA lors de l’essai à 1 µg/L, ainsi que sur les concentrations d’entée en PFOA, PFHxs et PFNA lors des essais 10 µg/L. Ces concentrations étant supérieure s à la limite de quantification de la méthode utilisée, particulièrement pour le PFOA à 0,89 µg/, elles ne constituent pas une contrainte pour l’évaluation des performances du procédé. Globalement, quelle que soit la concentration réelle d’entrée des quatre PFAS, les résultats d’analyses montrent de très bonnes performances d’élimination de ces micropolluants à caractère hydrophobe avec des Log Kow > 3,5. En effet, pour des concentrations réelles d’entrée de 0,89 µg/L en PFOA, 1,1 µg/L en PFOS, 1,2 µg/L en PFHxS et 1,1 µg/L en PFNA, des taux d’abattement supérieurs à 99 % sont observés dès la cuve 2 avec des concentrations inférieur es au seuil de quantification de la méthode utilisée. Le s mêmes observations sont constatées pour des concentrations réelles d’entrée de 6,7 µg/L en PFOA, 11 µg/L en PFOS, 8,4 µg/L en PFHxS et 7,5 µg/L en PFNA. De plus, l’analyse des échantillons de ces essais a pu mettre en évidence des traces de quatre micropolluants supplémentaires de la famille des PFAS . Ces molécules sont : l’acide perfluoro -n- heptanoïque (PFHpA), l’ acide perfluoroheptane sulfonique (PFHpS), l’acide perfluoropentane sulfonique (PFPeS) et l’acide perfluorobutane sulfonique (PFBS). Ces molécules ont été détectées pour la plupart à l’état de traces, sauf le PFHpA et le PFHpS qui ont été détectées à des concentrations de 0,11 µg/L et 0,28 µg/L respectivement lors des essais à 10 µg/L . Ces concentrations ne répondent pas aux exigences de la règlementation imposant comme limite maximale une concentration de 0,1 µg/L pour la somme des substances alkylées per et poly fluorées . L’origine de ces quatre molécules supplémentaires est inconnue. Elles peuvent provenir de l’eau à traiter, d’une contamination extérieure par un équipement : tuyaux des pompes péristaltiques, embouts de pipette… Les résultats d’analyse de ces molécules supplémentaires sont regroupés dans le Tableau 51.
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